L'Etat Islamique détruit des temples antiques de Syrie pour cacher que tout y a été pillé, écrit Mick Van loon sur Newsmonkey .
L'EI vend en effet, les statues, les frontons en pierre et les fresques
à des commerçants internationaux, avance L'archéologue franco-libanaise
Joanna Farchakh, une sommité en matière d'antiquités du Moyen-Orient.
« Des antiquités de Palmyre sont déjà en vente à Londres », déclare
l’experte. Mais ce n’est pas tout, des objets syriens et irakiens volés
par l’EI se trouvent déjà en Europe. Ils ne se sont plus en Turquie où
ils étaient arrivés en premier.
La destruction de temples n'a en soi
rien à voir avec l'idéologie du groupe, bien qu'il utilise ces saccages à
des fins idéologiques. L’EI dissimule en fait ses gains et efface les
preuves de ses pillages. « Ils détruisent les preuves. Personnes ne sait
donc ce qui a été dérobé précédemment », affirme l’archéologue.
L'EI collabore notamment avec des
organisations de malfaiteurs turcs pour faire passer en fraude les
inestimables trésors de l’Antiquité en Europe et trouver des acheteurs.
Des preuves existent démontrant que des collectionneurs et des marchands
d'art passent des commandes auprès de l'EI qui pille d'abord l'endroit
où se trouvent ces trésors et le fait ensuite exploser.
L'EI emploie toute une équipe de
spécialistes qui utilisent des pelleteuses et d'autres outils pour
prendre les objets d'art. Selon des sources syriennes, ces voleurs
professionnels d'œuvres d'art percevraient même un salaire fixe.
Que ces objets ne puissent pas être
montrés tout de suite une fois achetés n'est visiblement pas un
problème. Il existe deux sortes de clients et dans les deux cas, ils ont
beaucoup d'argent. La première catégorie se compose de collectionneurs
qui aiment les antiquités. L'autre catégorie est composée
d'investisseurs qui envisagent la chose à long terme. Ils comptent sur
le fait que dans 15 ans ou plus, ces objets auront perdu de leur intérêt
et que plus personne ne les réclamera. Contrairement aux œuvres d'art
que les nazis ont volées aux Juifs, il n'y a dans ce cas aucun
descendant qui pourrait exiger de les récupérer, explique le
journaliste.
D’un côté, ces deux dernières années,
l'EI a appris comment faire grimper les prix et, de l'autre, comment
obtenir un rendement maximal du vol d'antiquités. Palmyre en est
l'exemple parfait. C'est une raison pour laquelle l'EI ne détruit pas
tout immédiatement à cet endroit.
« Plus la destruction dure longtemps,
plus les prix montent sur le marché international de l'antiquité »,
affirme Joanna Farchakh dans The Independent.
En outre, chaque destruction partielle est un spot publicitaire gratuit
de l’EI à l'intention d'acheteurs potentiels. C'est pourquoi il s'est
passé un certain temps avant que l'EI ne fasse exploser le premier
temple à Palmyre : pour donner du temps aux clients. Selon
l’archéologue, ces derniers savent déjà que le temple romain sera le
prochain à être détruit, après les temples de Baal Shamin et celui de
Bel.
Suivront ensuite l'agora et les souks de Palmyre.
Observation de l’Écho des Montagnes
Arnaud Lefebvre dans son bon article oubli simplement que les preuves d'avant la destruction de Palmyre existe; donc on peut savoir exactement tout ce qui a été volé par les sataniques de L'E.I, dont le chef est un jérusaliste, agent du Mossad d'Israël.
Votre journal vous fourni la preuve, cliquez sur et merci à Chérif.
Frédéric BERGER