WikiLeaks
Les Etats-Unis ne veulent pas l'extradition d'Assange
Mais il a obtenu un sursis de 14 jours en vue d'une éventuelle réouverture du dossier.
Ses partisans, dont sa mère, craignent que son départ vers la Suède ne soit le prélude à une extradition ultérieure vers les Etats- Unis.
Le fondateur du site WikiLeaks, dont la publication en 2010 de milliers de documents confidentiels avait fait trembler Washington, est réclamé en Suède dans une affaire de viol et d'agressions sexuelles.
Critique
Mais l'ambassadeur américain en Australie, Jeffrey Bleich, a lui démenti cet élément.
«Ce n'est pas quelque chose dont les Etats-Unis se soucient. Ça ne les intéresse pas», a déclaré le diplomate à la télévision australienne ABC dans un entretien diffusé jeudi.
«Et franchement, s'il se retrouve en Suède, les relations d'extradition (entre la Suède et les Etats-Unis) sont moins fortes que celles entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne», a-t-il ajouté.
Accusés par Bleich
«Je crois que c'est juste une histoire qu'ils se racontent, mais il n'y a aucun élément concret», selon lui.
Concernant les accusations de viols et d'agressions sexuelles, Julian Assange, 40 ans, a toujours clamé son innocence, assurant avoir eu des relations librement consenties avec ses deux accusatrices, et dénoncé un complot pour le faire taire.
WikiLeaks était devenu la hantise des chancelleries en 2010, en divulguant des milliers d'informations diplomatiques confidentielles.