Posted: 28 May 2012 11:33 AM PDT
Par Chérif Abdedaïm, La NOuvelle République du 28 mai 2012
Ces jours-ci, les caméras sont braquées sur l’armada
festive à Cannes. Une occasion pour honorer les meilleures œuvres
cinématographiques ainsi que leurs lauréats. Bien évidemment, l’œil de
l’artiste ne verrait aucunement un milieu idéologue puant le racisme
sous l’oripeau de l’universalisme.
Outre l’aspect esthétique, si l’idéologie peut-être véhiculée dans l’œuvre, reste à savoir à quels desseins ?
Plus explicitement, cette édition a été marquée par deux affaires dont la fiction s’en passerait.
Un comédien censuré, un « pyromane » honoré.
Le premier maîtrisant parfaitement l’art de déranger
; ce qui lui a valu une censure à quatre épingles ; alors que le second
s’est pleinement pavané sur le tapis rouge en compagnie de ses ex.
sbires assassins de Kadhafi.
Beau spectacle en vue…
Au fait, avec ces « héros » il y avait également,
leurs « frères de combats » syriens. Ces nouveaux parvenus sont venus
sceller un pacte de « fraternité combattante » sous le regard «
affectueux » de leur Mentor philo-sioniste. Au cours de cette
rencontre, qui a eu lieu à Paris, l’un des « héros » du bastion rebelle
libyen de Misrata, a expliqué aux deux Syriens que « Bernard-Henri Levy a
été le premier à être venu en Libye. Ce qui s’est passé l’a été grâce à
lui, car il connaissait Sarkozy(…)Je vous souhaite la même chose ».
Emouvant, non ? Emotion pour émotion, parole au «
stratège » : « Ils étaient en Syrie il y a encore quelques heures, ils
sont sortis clandestinement (…) et ont pris des risques insensés pour
être avec nous ce soir ».
Pour le philo-sioniste: « Aux Jeux Olympiques, il y a
quelque chose qui s’appelle le passage du flambeau. J’aimerais que
demain, à Cannes, vous passiez le flambeau de ce que vous avez fait à
nos amis syriens. C’est le sens de notre rencontre. Vous avez la flamme
de la liberté, vous la passerez à nos frères syriens. »
Ah, ce mot "frère" ! Un mot qui assassine délicatement.
En réaction à ces propos, ô combien pathétiques, l’un
des deux Syriens, désormais officier dans l’un des groupes rebelles,
ému aux larmes, est alors sorti de la pièce.
Oui, le bonhomme à la chair tendre. Ce qui n’est pas
le cas de Dieudonné qui en réponse au « sionistan » a quand même donné
une représentation au Théâtre de la Main d’Or, retransmise en Direct sur
son site officiel.
Alors ? Avec le syndrome sioniste, je crois que ce festival de Cannes a tendance à virer vers un festin de « Conne"
Cherif Abdedaïm
http://www.lnr-dz.com/pdf/http://www.palestine-
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