AFFAIRE GODARD
ou
CRIME D’ÉTAT
1ère partie
L’ECHO des MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, vous fait part des dossiers du docteur MARIE-HÉLÈNE GROUSSAC.
Cet article sera suivi par d’autres dossiers explosifs du docteur GROUSSAC.
Il s’agit ici d’un crime d’état,
dans la même région du « suicidé Maître OLIVIER METZNER » et un peu
plus loin, à Paris, de Monsieur NOËL ROBIN, sous-directeur des affaires
économiques et financières à la police judiciaire de Paris! Dénominateur
commun entre l’avocat et le policier, le dossier BETTENCOURT.
Dénominateur commun avec le dossier GODARD: crime d’état!
Le 09 janvier 2012
AFFAIRE GODARD
Hier soir, sur TV2, émission sur la disparition de la famille Godard, une nouvelle fois, sans
changement par rapport aux émissions du passé : en clair, toujours la même hypothèse
devenue un dogme.
Il a tué son épouse, c’est sûr, tout le prouve, puis il est parti avec ses deux
enfants. Et, de nouveau, les différents éléments du « pseudonaufrage » passés en revu. Et de
nouveau les papiers du corbeau, les petits cailloux du Petit Poucet, non je veux dire les cartes
plastiques distribuées, toutes au même endroit, de main humaine et sur des années.
Et de nouveau, la théorie, elle aussi présentée comme « vraiment vraie », il s’est suicidé en mer
avec ses enfants. Bref, cette émission n’apporte rien de plus que les précédentes. Alors
pourquoi récidiver?
La solution est évidente : si tous les intervenants son morts, extinction de cette affaire, finies
les enquêtes, finie une affaire devenue, au fil du temps, « emmerdante », c’est-à-dire à
risques. A risques pour qui ?
J’ai trouvé l’enquêteur très « méthode Coué » pour lui-même … et pour les auditeurs. On
nous a montré l’ampleur de l’enquête, son coût, et pourtant, moi qui est fait un rapport en 22
pages où la comparaison avec deux autres affaires apportait un éclairage intéressant, je ne fus
pas auditionnée. Pourtant, cela aurait coûté moins cher et cela aurait rapporté plus à l’enquête.
Mais cela aurait aussi mis en exergue une communauté de faits, donc un système, … donc
peut-être une affaire d’état ? Et le voulait-on ?
Quelques mois auparavant, un livre paraissait aux éditions « les arènes » : l’assassinat du Dr
Godard. Je l’ai décortiqué. Pour la première fois, une hypothèse bien plus logique que la seule
érigée en dogme (la tuerie puis le suicide) était argumentée : la famille avait été tuée, enfin
pas tous. Le livre conservait cependant l’hypothèse initiale, à savoir Yves Godard a tué son
épouse
. Est-ce le fait que l’auteur est un journaliste à TV2 et TV5 ? Est-ce l’imprégnation des
neurones des Français depuis douze ans par cette pseudo-information érigée en dogme, en
vérité, qui a fait son oeuvre sournoise ? Probablement.
De toute évidence, il existe un fossé ou plutôt une fosse marine entre le livre et ce que nous
venons de voir. Aussi, est-il possible que ce soit la sortie du livre qui ait induit cette émission,
cette fois-ci, télévisuelle, donc vue par un grand nombre de personnes. Pourtant, dans le livre,
il est toujours question d’un mari qui tue sa femme : cela aurait dû conforter les enquêteurs. A
aucun moment, ce travail d’enquête ne fut cité alors que des journalistes s’étant penché sur
cette affaire furent présents. Alors ?
Alors, le livre est riche d’une enquête sur des faits précis, bien qu’ils n’aient pas été compris.
On ne voit, comme en recherche, que ce qu’on veut voir ! Il présente aussi une faille, de taille
marine elle aussi, l’oubli de l’étrange voyant extralucide qui reçut un audit télévisuel
important. A ce moment-là, il n’était plus question de sectes qui sentent le souffre comme
dans la présentation de certaines fréquentations de Godard !
Cet homme, proche d’Avranches, amena les enquêteurs sur la piste du corps de Marie-France, l’épouse de Yves, dans le
cimetière de Lingèvres. De fait, sous le tas des fleurs fanées, on trouva des restes humains de
femme, dont l’ADN se révéla ne pas être celui de Marie-France.
Ce fait fut rapidement escamoté, comme d’autres d’ailleurs sur lesquels je reviens plus loin. Ce fait aurait pourtant
permis de comprendre que Yves n’avait pas tué son épouse et que des individus, liés d’une
manière ou d’une autre aux acteurs de ce scénario macabre, savaient où se trouvait le corps.
« Oublier » ce fait avait-il un but : ne pas déroger à la théorie d’un drame au sein du couple,
continuer de salir Yves Godard ? En cela, l’auteur du livre ne s’éloigne pas de l’émission
télévisuelle.
Hier soir, il fut question de cette information et, là, les restes humains sont
devenus de simples ossements vieillis. Tout un chacun sait qu’on trouve facilement des
ossements humains, au moindre coup de binette dans les cimetières ! L’enquêteur fut très
évasif sur ce point et pourtant, le cimetière de Lingèvres diffère des autres présents aux
environs. Il est récent, aux larges allées et … très en dehors du bourg, ce qui constitue des
caractéristiques intéressantes pour une éventuelle opération. Certes, dans l’un des vieux
cimetières environnants, il aurait été possible de trouver des ossements mais des restes
humains dans un cimetière neuf … bizarre, bizarre…
Il est étonnant que, durant cette émission, l’enquêteur ne souleva même pas l’existence de ce
livre, qui n’exclue pourtant pas son hypothèse initiale. Alors ?
Alors, il y a un « hic » : le livre fourmille de détails sur l’affaire et sur d’autres, possiblement
en lien. Sur ce point, l’auteur a effectué un réel travail d’enquête. Imaginons que des acteurs
de cette affaire lisent ce livre : ils vont voir que la méthode Coué a, certes, très bien
fonctionné mais ils vont voir aussi le danger que représentent certaines informations, qui
pourraient un jour amener la découverte de la vérité … pour peu que des individus en
effectuent une autre lecture.
Si les acteurs de cette macabre histoire ont lu ce livre, nul doute
qu’ils n’aient perçu le danger … pour eux. Alors, de tenter de resservir une autre histoire par
les médias pour noyer le poisson ? Cela signifie du même coup qu’ils ont la possibilité de
manipuler les médias ou de les utiliser : cela n’est pas donné à tout le monde !
Ce qui est particulier dans cette affaire, totalement hors normes, c’est le nombre
« étrangetés ».
La première porte sur les personnes décédées. Marie-France est décédée
sans que l’on ait retrouvé son corps. Yves est décédé, c’est sûr depuis la découverte des os de
membre inférieur. On pouvait s’en douter plus tôt, le jour de la découverte du crâne de
Camille, lorsque le même chalut remonta le haut d’un crâne, avec des arcades sourcilières
proéminentes, ce qui signe qu’il s’agit d’un homme et non d’une femme ou d’un enfant. Ce
crâne fracturé fut rejeté en mer. Chose étonnante, tout au début de la découverte, la presse et
la télévision parlèrent de la tête probable du père puis plus rien … ou si, elle fut tout
simplement escamotée. Ce point est intéressant car il n’est pas anodin : il permettait de voir
Yves Godard à travers le monde, ce qui fut rappelé dans la dernière émission mais pas dans le
livre. Il permettait un montage malsain, visant à présenter cet homme comme un salaud.
Quelle perversité ! Non seulement, il a été assassiné, non seulement, on lui a mis l’assassinat
de sa femme sur le dos, mais on a délibérément continué de le salir : beau pays que la France !
Puis lorsque tous ces Yves Godard vus à travers le monde s’évanouirent, après une période de
redécouverte de l’existence de la tête de Yves, une nouvelle période d’escamotage de son chef
s’ensuivit : devenue inutile depuis l’apparition des deux os ? Ou plutôt non, elle fut
rapidement recyclée … en tête de Marius :l’intérêt ? Allons, c’est évident. Deux os + deux
têtes = trois individus ; pour Marie-France la quantité de sang perdu implique nécessairement
une mort violente. Donc quatre morts : le compte est bon … pour clore une affaire vraiment,
vraiment emmerdante pour tout le monde !
Revenons à l’enquêteur de l’émission du 08 janvier dernier, celui qui connaît plus que bien
cette affaire. Il commit tout de même de curieuses erreurs, pour quelqu’un qui connaît le sujet,
erreurs que ne commit pas l’auteur du livre : nombre d’enfants du premier mariage de Yves,
plaid plein de sang. Ce dernier détail s’appelle prendre des vessies pour des lanternes,
autrement dit prendre ses désirs pour des réalités : dans le livre, le plaid est lavé depuis
quelques jours dans la machine à laver. C’est la fille aînée de Marie-France qui le sort et le
remet en place, lors de son premier passage, début septembre. A ce stade, rien ne lui apparaît
anormal au point que les enquêteurs envahissent la maison pour l’investigation après deux
autres jours. Ce n’est pas tout à fait pareil, surtout dans une affaire criminelle !
Les restes humains d’une femme présent sous le tas de chrysanthèmes et autres fleurs
défraîchies sont devenus des ossements enterrés : là encore, ce n’est pas tout à fait la même
chose ! Cela, de plus, ne colle pas avec le type de cimetière, trop neuf ! Cela commence à
faire tâche dans le tableau brossé.
Les douaniers ont vu Yves Godard vers le port de l’anse Bréhec, où il est décrit comme un
suspect et les enfants comme drogués au fond du bateau. Dans le livre, Yves et ses enfants
sont allés acheter des glaces à la petite échoppe de la plage, sans se cacher. L’interprétation de
l’auteur du livre me semble meilleure que celle de l’enquêteur : Yves Godard attendait
quelqu’un mais qui ? Sa femme ? C’est possible. Plus tard, des personnes ont vu le bateau,
sans ses occupants, puis un autre témoin vit un homme partir seul à bord de ce bateau, alors
que Yves et ses enfants étaient vus à Roscoff, sur l’embarcadère. Tout cela ne colle pas avec
une autre couleuvre que l’on essaie de nous faire avaler : Yves Godard aurait sabordé son
bateau (facile et on nous montre comment faire) en tuant ses enfants et en se suicidant. Oui
mais voilà, précédemment des marins avaient expliqué et c’est repris dans le livre, ce bateau,
s’il avait coulé, aurait explosé et de multiples débris auraient été trouvés, ce qui ne fut pas le
cas …là encore, cela sent le montage !
L’auteur du livre démontre, et je le croîs volontiers, qu’Yves Godard était bien à l’île de Man
une semaine après son départ, puis sur l’île Lewis, en Ecosse. De fait, c’est ce qu’indique les
billets du corbeau. Tous les détails que l’auteur donne trahissent la vérité. Il est donc bizarre
que l’enquêteur passe sur cette épisode, avec une attitude visant à le minimiser, traduisant le
ridicule de cette idée par une mimique adaptée … mais en donnant toutefois précisément la
durée du séjour sur Man. Je le cite : du 7 au 14 septembre. Pourquoi ? Est-ce parce que le
risque encouru par les acteurs de ce crime familial, risque dont je fais état plus haut, se situe
précisément à ce moment-là ? J’ai l’impression que cette partie de l’histoire est elle aussi
volontairement escamotée.
L’auteur du live a interrogé suffisamment de témoins pour que la
présence de Yves et de ses deux enfants soit avérée. Un homme voit Camille en train de
pleurer sa maman : elle a compris que sa mère n’est plus de ce monde ; Marius est plus jeune,
il n’a pas été vu dans le même état. Les tabloids anglais qu’ils avaient pu voir faisaient état de
la disparition de la famille et de la mort quasi certaine de Marie-France. L’auteur signale qu’il
y a avait, à l’hôtel à Douglas, ville de l’île de Man, une femme qui donnait des ordres aux
deux enfants. Cette dernière aussi est escamotée : pourquoi ? Qui est-elle ? Elle est ensuite
vue à Lewis, toujours avec Yves Godard et les enfants. Yves interpelle une passante qui ne
peut que s’en souvenir car il signale qu’il est français, qu’il est médecin, il fait froid et sombre
et les enfants sont habillés comme en été. Bizarre, bizarre. N’est-ce pas là un signe que les
vêtements des enfants n’étaient pas adaptés parce que le séjour à Lewis n’était pas prévu ?
Que Yves Godard faisait tout pour se faire repérer ? N’est-ce pas là l’attitude d’une personne
tombée dans un piège et qui tente, discrètement, par tous les moyens, d’éveiller l’attention et
donc d’alerter autant que faire se peut ? N’est-ce donc pas lui l’informateur du corbeau ?
Visiblement, l’auteur n’a pas compris mais cela ne veut pas dire qu’une autre personne ne
comprendra pas un jour : est-ce là le danger que l’on veut éviter ?
L’auteur suit les traces de Yves Godard jusqu’à Lewis, puis sur le ferry vers la terre ferme,
puis vers Inverness puis vers un petit bourg sur la côte nord de l’Ecosse. Visiblement, l’auteur
ne comprend pas parce qu’il n’a pas les bonnes cartes pour le faire et pourtant… Autant
l’attitude de Yves que celle des enfants, si l’on considère qu’il ne sont plus libres, devient plus
explicite. La femme est toujours là, cela signifie que le père et ses enfants sont sous sa
surveillance. Dès lors, on commence à percevoir le danger, pour les acteurs, que l’affaire
réelle soit découverte. Par exemple, le papier écrit par Yves à destination des autres enfants et
trouvé dans la maison pourrait être un signe qu’il partait et que sa femme devait le rejoindre :
dans ce cas, il a remis ce papier lorsqu’il était dans l’anse Bréhec à un individu dans lequel il
avait confiance. Il s’est fait piégé et le piège était d’une perversité, d’une étendue hors
normes.
Le corbeau, en donnant l’alerte que Yves espérait, entraînait l’activation d’Interpol. Les
péripéties d’Interpol sont aussi ubuesques : se faire coffrer dans une chambre d’hôtel puis
conduire à l’aéroport pour un retour sur le sol français, ce n’est pas commun ! On peut dire
que Yves et ses enfants ont joué de malchance ou plutôt que les acteurs ont joué de chance :
tout dépend de quel côté on se place. La diplomatie est intervenue : qui dirigeait, en France, à
cette époque le ministère des affaires étrangères ? Le ministre était forcément partie prenante
de cette étrange affaire. Aussi, commence-t-on à mieux comprendre l’intérêt de la
manipulation actuelle, donc de dire que Yves Godard a tué sa famille ?
L’auteur du livre reste interloqué lorsqu’il découvre le parcours des trois entre Lewis et
Inverness. Ensuite, seul Yves et sa fille sont vus, pour la dernière fois, sur la côte nord, près
de la mer, à Thurso. Il s’étonne de cette destination, tout en signalant la présence d’une
centrale nucléaire et d’un site secret de construction de sous-marins, juste à côté. En fait, sans
le comprendre, il met en danger les acteurs de cette affaire. L’ensemble industriel si
particulier est une clé importante de ce dossier, ne ressemble-t-il pas à l’ensemble qui se
trouve à la pointe de la Bretagne, près de Crozon ? Ce genre d’ensemble est surveillé par des
services militaires très spéciaux. Faîtes un petit tour sur zones par Google earth et vous
constaterez que ce type de complexe militaro-industriel possède, à proximité, un aéroport
militaire. A Thurso, il se nomme Lower Dounreay : est-ce par là que Yves et Camille sont
revenus sur le sol français, plus exactement sur le sol breton ? Pour qui était la carte expédié
de là, comportant un nounours ? Il est maintenant facile de deviner, non ? La dernière fois
qu’ils ont été vus, Marius n’était plus là : alors ? ? De fait, seules les preuves matérielles de la
mort de Yves et Camille existent vraiment.
On comprend mieux l’intérêt de faire passer le crâne de Yves pour … celui de Marius ! On a vite compris dans certains lieux le danger que
constituait cette enquête qui, même en partant du principe que Yves avait tué sa femme,
risquait de devenir explosive ! Les anglais adorent les chiens et les chats, alors un petit garçon
de 4 ans et demi ? mais la petite fille de deux ans son aînée ? Non ? Pourquoi ? Trop âgée ?
Elle avait pris conscience de la disparition mortelle de sa mère ou bien sa présence était-elle
nécessaire pour la suite de l’opération ?
En quittant le sol écossais, Yves et Camille savaient ce qui les attendaient, la mort : le second
billet du corbeau en fait foie. Camille avait 6 ans et demi. Ils ont eu deux mois ou plus pour
vivre cette condamnation à mort. J’ai souvent pensé, depuis que je me suis approchée de la
probable vérité, à leurs derniers moments. Y a t il eu, en outre, torture de Yves ? Découpage
du ou des corps ? En tout cas, vu les délais maximum possibles entre la mise à mort et la
découverte, il y a eu décapitation des deux, car les têtes ne se détachent pas facilement des
corps noyés, … le tout, sans jugement, dans le pays des droits de l’homme, qui est, en outre,
très fier d’avoir aboli la peine de mort ! Pourquoi, si Yves était réellement le tueur de son
épouse, ne pas le livrer à la justice ? Même Carlos fut jugé après avoir été amené sur le sol
français d’une manière similaire !
Yves et sa famille me hantent comme un certain garde des Sceaux fut hanté par le
« guillotinage » dans les prisons. Le type de mise à mort d’innocents, sporadique mais pas si
rare que cela dans ce pays, exécutions dont les raisons sont souvent liées à l’occultation de la
corruption de la « Françafric » au détriment du peuple, m’est insupportable. Elle l’a été dès le
début de cette affaire.
Me hantent aussi ceux qui furent les divers acteurs de l’affaire Godard dans son entier. Pour
les plus intimes de ce crime d’état (car c’est un crime d’état), n’ont-ils pas reçu une prime de
fin d’année pour leurs hauts faits d’arme ? Avec laquelle ils fêtaient en famille, avec leurs
enfants, le Noël 1999 et l’arrivée du nouveau siècle, dans le pays des droits de l’Homme ?
L’auteur du livre qui relie cette affaire avec le CDCA a raison sur certains points : les autres
assassinats. Le plus curieux est que les enquêteurs sur l’affaire Godard ont contacté, toujours
dans le but de clore le dossier, d’autres enquêteurs sur certains assassinats de personnes du
CDCA et ô miracle (ou plutôt non, ô merde ?), on leur donna des tuyaux sur un homme se
trouvant au Brésil et ayant avoué s’être occupé aussi de Godard et des enfants. Pourquoi la
télé ne s’est-elle pas penché sur ce rebondissement intéressant ? Pourquoi continuer de vouloir
clore l’enquête ? Pourquoi ne pas demander l’extradition de cet homme ? Pourquoi étouffer à
nouveau cette affaire ? N’y aurait-il pas une raison diplomatique, voire de personnel
diplomatique ? Qui protège-t-on de cette manière ? Assurément, des personnages très, très
puissants depuis 1999 !
La CDCA n’avait pas cette possibilité, il suffit d’avoir vu une certain
émission de télévision il y a quelques années, à une heure de grande écoute et l’effondrement
de ce syndicat qui s’ensuivit pour comprendre que le véritable lien n’est pas de cet ordre.
Sur l’interprétation, il a tort : un tel montage, une telle précision, autant de preuves, une telle
couverture de l’affaire, une telle étendue dans le temps et dans l’espace, une telle utilisation
des médias signent une affaire d’état, une de plus ! Il a tort aussi sur la limitation des
corrélations aux décès touchant la CDCA.
En France, le milieu médical, en particulier celui de
la médecine et des travaux scientifiques alternatifs, paye un lourd tribu, depuis ces mêmes
années : n’est-ce pas plutôt dans cette direction qu’il faut rechercher les raisons de cette
affaire ? Sans compter que le nombre de médecins qui ne supportaient plus des cotisations
devenues de véritables gabelles et qui se dirigeaient vers la CDCA devenait un véritable
problème pour le gouvernement en place. Alors, un exemple visant à refroidir certaines
professions de ne pas passer sous les fourches caudines de l’état français, visant à protéger
certains circuits financiers opaques? Et là, il faut visiter d’autres affaires simultanées, par
exemple celle d’un certain journaliste de l’est de la France lorsqu’il démontait les rouages des
échanges financiers internationaux au Luxembourg.
Autre exemple, ce que subissait un Normand qui refusa que son logiciel soit trafiqué pour réaliser une « lessiveuse » sur les
cotisations dues à la CAF et à l’URSSAF. Tiens, mais Godard, révolté, avait décidé de lutter
contre ce système national de cotisations invivables qui a contribué à broyer l’économie de
base dans ce pays au bénéfice de l’économie passant par la lessiveuse de Clearstream.
Bizarre, non ? De tels systèmes n’ont-ils pas été à l’origine de l’affaire de la MNEF ?
Y a-t-il eu d’autres extensions à ce système, extensions que le docteur Godard dérangeait,
plus qu’il ne l’avait compris .
A-t-il deviné cela avant d’être liquidé ? A-t-il été torturé pour savoir ce qu’il savait, ce qu’il avait éventuellement découvert de ces occultes manoeuvres ?
A-t-il été torturé pour savoir qui d’autre était au courant de ces circuits occultes de fric ? Pour
les protéger ?
N’est-ce pas plutôt dans cette direction qu’il faut recherche les causes de cette
affaire ? Curieusement, dès 2004, la caisse de retraite des médecins lançait une alerte rouge
sur le taux de suicide des médecins, double de celui de la population, à âge équivalent. Cela
signifiait que le phénomène avait commencé en 2003, année du rapport 1664, voire en 2002.
Récemment, on fit, aux informations télévisuelles, pour la première fois, état de ce
phénomène, soit plus de 9 ans après son début. N’est-ce pas là un des prix à payer d’avoir
laissé instrumentaliser l’affaire Godard ?
Pourquoi la France, qui se prétend un état – nation,
n’a-t-elle pas pris la mesure, en temps utile, de la jacquerie qui montait dans le milieu médical
afin d’y porter remède, plutôt que de mettre des couvercles sur l’eau qui bout, plutôt que
d’écraser, manu militari, ceux qui donnaient des signaux d’une dérive en cours ? Que de
suicides de non révoltés auraient pu être ainsi évités dans les années qui suivirent, sans
compter la disparition en cours de la profession médicale.
En conclusion, probablement, plusieurs raisons ont amené au sacrifice de cette famille, plutôt
qu’une autre. Ce fut un carnage et l’horreur confinant au cynisme. Ne comprend-on pas mieux
maintenant tous les efforts pour ensabler les cartes, pour blanchir les os et chairs, pour décrire
un livre à message dans le combi, véhicule curieusement resté ouvert, bref pour « emmurer »
cette affaire ?
La justice n’a-t-elle pas amené, par ses compromissions, ce pays dans un système de dictature
d’un nouveau genre mais dont les méthodes sont universelles ? Avec l’affaire Godard,
véritable « Tchétchène français », la France n’a-t-elle pas perdu son âme ? Peut-elle encore se
définir comme une démocratie ??
Dr Marie-Hélène Groussac