LAMARTINE, VAUGELAS ET LA LANGUE FRANÇAISE
Lorsque LAMARTINE se réfugia en Savoie pour fuir la France , il a été surpris par le "bon parler français" en Savoie et le poète du Lac d'ajouter :"les Savoyens parlent mieux le français qu'à Paris"!
Vaugelas de la vallée de Maurienne en Savoie a donné à la France sa grammaire.
Voila pour le vrai et bon usage de la langue française.
Qu'en est-il en France actuellement?
Comme pour tout les jérusalistes s'appliquent à tout détruire ce qui fait le terreau des français de souche, ce qui fait "la douce France",cher à Trenet.
Analysons en 2 temps la situation catastrophique de la langue française, situation voulue par la "sire concise".
L'IMMORTELLE
et
La ministridicule
Ce qui manque à Madame Vallaud-Belkacem, outre l'humilité, c'est la profondeur française et les racines françaises!.
Hélène Carrère d'Encausse
Professeur de philosophie
Madame
Hélène Carrère d’Encausse a pris fermement position contre la mise en
œuvre pour le moins tardive d’une réforme de l’orthographe dont elle a
démenti qu’elle ait été approuvée par l’Académie française, dont elle
est secrétaire perpétuelle. Le ministre de l’Éducation nationale n’avait
alors pas réagi. Normal, dira-t-on : elle avait affirmé qu’elle n’y
était pour rien, que cette décision était celle des éditeurs de manuels
scolaires.
Mais
l’historienne ne s’est pas arrêtée là. Elle a également mis en cause le
niveau déplorable des élèves français et la catastrophe, pour l’école,
qu’est la réforme du collège portée par le ministricule.
Ce faisant,
elle ne fait que rappeler la position de l’Académie, dont nous avions signalé le caractère exceptionnel.
C’en était
trop pour la Belkacem. Que des professeurs quasi unanimes dénoncent la
réforme, peu importe : ce ne sont que des profs. Que des intellectuels
soulignent ses dangers, soit : ce ne sont que de « pseudo-intellectuels ».
Qu’une grande partie des parents s’en inquiètent, bof : depuis quand
les parents ont-ils leur mot à dire dans l’éducation de leurs enfants ?
Mais qu’une institution prestigieuse, fondée par Richelieu (peu porté
sur les valeurs républicaines), s’en prenne à SA réforme : ça suffit !
Qu’on le
sache bien, c’est elle le ministre, elle a raison quoi qu’il arrive.
D’ailleurs François le lui a dit. Et si ça continue, elle va se rouler
par terre en hurlant. Car se permettre d’écrire, comme elle vient de le
faire, à la secrétaire perpétuelle de l’Académie française pour « s’étonner »
de son rejet de la réforme de l’orthographe, c’est être comme une petit
fille insolente qui trépigne parce qu’on lui refuse son dernier
caprice. Quand on a aussi peu de titre à être ministre de l’Éducation,
on s’incline devant une institution séculaire qui compte parmi ses
membres plus de gloires intellectuelles que n’en comptera jamais le
Parti socialiste.
Mais ce qui
manque à madame Vallaud-Belkacem, outre l’humilité, c’est la profondeur
française qui lui ferait sentir combien sa démarche est incongrue face à
l’institution qui représente par excellence la culture française. Il ne
s’agit pas de lui reprocher de ne pas être « de souche ».
Alain
Finkielkraut, le plus récent immortel à être entré sous la Coupole,
n’est pas de souche non plus. Ses parents et lui-même sont nés polonais.
Mais ils ont accueilli la culture française, il l’a aimée et se l’est
appropriée, sans renier la sienne. Cette profondeur française que son
hérédité n’avait pu lui donner, il l’a acquise par l’école. Ce n’est pas
un hasard si lui aussi s’oppose à la destruction systématique de
l’école.
Madame le ministre ne s’est pas imprégnée de cette culture.
Sans doute la faute à sa formation à l’IEP (Institut d’études
politiques) de Paris. On y cultive la superficialité et le déracinement.
Sans doute, aussi, la faute au discours victimaire de la gauche
française qui cultive la haine de soi. On voit le résultat.
ÉTAT DES LIEUX A CE JOUR
"CHAIR MADAME VALLO
BELLEQUASSEME
Najat, vous perméter que je vous appel
Najat, in ? Je suis trait comptant.
Je
suis d’accort à sans pour sans avec la raiforme de ’lortograf.
Enfaim kelk1 qui nous a comprix. Je nan
pouvez plus du prof de fransé
qui nous parle toujour de Cornaye, hauteur
qui est deja maure.
Moi qui narive pas a terminet le dernier
Musso !
ll
paré que vous avez soustenu la téaurie du janre. Cé quoi sa ?
Abiyer les garsons en fille ? Vous dépasser
les baurnes.
Mai vous avez rézon. Les maux sont trot
conpliké. Tous ses axan nainportou,
c’été une turi. Depuis la maternaile, les
dictez son mont cochemarre.
Heureuseumand que les naute ont tété
suprimais.
Avent, j’avez des bultains grave. Vous avé
changer toussa.
An
plusse, sur Kanal vous aitié vrémant jantye avaique un barebu.
Par pitiez, ne féte pas come votre colaig
KristiannTobiraz, ne kiter pas le
gouvairnemans.
J’éme bocou votre sous-rire. Dézormai, il
est clair mes journez.
J’avous, il y a des foies ou je saiche les
colles. Ne le raipété pas a ma maire.
Elle manpecheraie de regardez Ze Voillece.
Sept un secré antre nous.
Vous aite la mayeure ministre. Mairsi de
nous
zanlevez cé trés d’union qui son tinutil.
Jé
une favoeur a vous deuxmandez.
Mintenand je voudré fer un staje dans vos
buros rue de Grrrnell. Vous savet, grasse avou, je vé bientaut avoir
mon back les doa dans le né. C’est mairvéyeu.
Je
vous
quiffe."
Source: Figaro-Magazine - 12 février
2016 - page 77
Frédéric BERGER
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