"Pas de démarche unilatérale de la part d’Israël tant que Netanyahou
n’a pas rencontré Trump", auraient indiqué les conseillers de Trump aux
dirigeants israéliens, qui viennent d’annoncer que ce vote introduit par
le ministre israélien d’extrême droite Naftali Bennet, est "reporté".
Ce vendredi, des dizaines de manifestants ont monté des tentes de
protestation près de cette grosse colonie illégale, et créé le village
de Bab al-Shams ("la Porte du Soleil") autour de la colonie.
L’armée est intervenue pour chasser les manifestants et les
journalistes, empêchant ces derniers de prendre des photos et leur
distribuant des amendes.
Pour rappel, Maale Adumim est la 3ème plus grande colonie israélienne
par sa population, et l’objectif israélien est depuis longtemps de
l’annexer, de la relier à Jérusalem à l’aide d’un corridor (le "Plan
E-1) et de morceler encore plus le territoire palestinien, ce faisant.
Juste après l’élection de Donald Trump, Bennett avait déclaré que
celle-ci marquait "la fin de toute perspective d’Etat palestinien
indépendant".
CAPJPO-EuroPalestine
Documents ajoutes par l' Écho des Montagnes
Donald Trump, a été élu officiellement et investi de la présidence
des États-Unis d’Amérique ce 20 janvier 2017. Cette élection, ainsi que son
investiture, a comme toujours eu droit à une couverture médiatique plus
importante que celle de nos propres élections, ce qui donne une idée de la
soumission des élites politiques médiatiques actuelles aux États-Unis
d’Amérique.
Le point fort de
cette passation de pouvoir restera, et de très loin, les bénédictions du rabbin
orthodoxe Marvin Hier, une première historique.
Ce dernier a fait un choix très
intéressant de lecture biblique, celui du psaume 137.
C’est un des chants les plus connus de ce livre important de la tradition
juive. Dans les sept premiers versets, il est question du malheur de l’exil des
juifs à Babylone. C’est un psaume qui illustre bien la volonté sioniste de
retour en Palestine occupée. Les deux derniers versets quant à eux sont d’une
extrême violence puisqu’il est question de briser les enfants de Babylone sur
des pierres. C’est un petit peu ce que fait l’armée sioniste en brisant les
articulations de certains enfants palestiniens avec des rochers. Bref, ce choix
n’est pas anodin et donne un sens profond aux futurs choix politiques de Trump.
8– Fille de Babylone, vouée à la
ruine, heureux celui qui te rendra le mal que tu nous as fait !
9– Heureux celui qui saisira et
brisera tes petits enfants contre la pierre !
En dehors du fait
que l’on ne comprenne pas très bien ce que vient faire la bénédiction d’un
rabbin dans une nation de 300 millions d’habitants qui compte si peu de juifs,
on ne peut être que très inquiets du choix de ce chant liturgique sioniste extrêmement
violent et que l’on ne peut ne pas lier à la volonté de Donald Trump de
déplacer l’ambassade US, de Tel-Aviv à Jérusalem. Sans parler de son beau-fils
actuel, sioniste notoire, ainsi que de toute une équipe gravitant autour de lui
et qui va dans ce sens.
Pour finir, nous
imaginons que le gourou de la secte va expliquer que cette bénédiction n’est
qu’une ruse afin d’atteindre ses objectifs. Pourtant, l’investiture elle-même
représente l’objectif final, ce qui n’a pas empêché Trump de se soumettre encore
plus au sionisme. Si on comprend bien, le fait que l’avocat de Mademoiselle
Binti Bangoura soit juif est une preuve du complot mondial contre Alain Soral ;
par contre, si Poutine ou Trump fricote de très près avec le lobby sioniste,
c’est moins grave, c’est juste une ruse. Il est évident que l’on n’a jamais vu
une analyse politique aussi stupide et dénuée de toute raison. Faut-il y voir,
là encore, un des effets secondaires de la consommation de drogues…
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