LES POUBELLES FRANCAISES DE FRED

LES POUBELLES FRANCAISES DE FRED

samedi 30 décembre 2017

LUNE, SOLEIL, CHARLES TRENET, PERIGEE, 2018, VOEUX, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER



Une superlune pour le Nouvel An !

 

L’Écho des Montagnes vous souhaite une année 2018, pleine de lune, de joie, de santé et d'Amour.

La lune s'associe à ses vœux.  

 Article auteur JEAN LUC GOUDET

Le 1er janvier 2018 (et, dans une moindre mesure, le 31 du même mois), la Lune sera un peu plus proche que d'habitude de la Terre. Si le terme « superlune » est un peu grandiloquent, voire trompeur, notre satellite, pour ces deux prochaines Pleines Lunes, méritera que l'on sorte pour admirer sa belle lumière.
Revoilà la « superlune ».

 Ce mois de janvier 2018, de manière tout à fait exceptionnelle, nous en offrira même (presque) deux, pour son premier jour et pour son dernier. Pour un observateur peu attentif des choses du ciel, l'évènement passe en général inaperçu. Il se produit quand la Lune est pleine et en même temps suffisamment proche de la Terre, donc près de son « périgée » sur son orbite elliptique. Celle-ci apparaît alors légèrement plus grande dans notre ciel et, partant, un peu plus lumineuse.

Mais ne vous attendez pas à voir comme en plein jour. Dans la Lettre d'information n° 140 de l'IMCCE (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides), il est écrit : « Le 1er janvier 2018, à 21 h 48 UTC [22 h 48 heure de France métropolitaine, NDLR], la Lune sera à son périgée à une distance de la Terre de 356.564,819 km avec une taille apparente de 33,59' [contre 31,5 en moyenne]. La Pleine Lune se produira peu de temps après, le 2 janvier 2018 à 2 h 24 UTC [3 h 24, heure locale] ».

Il est possible de convertir en degrés : le diamètre apparent sera de 0,56° au lieu d'environ 0,5° en moyenne, soit 12 % de plus. Pas de quoi être impressionné : l'augmentation de diamètre apparent est à peu près imperceptible à l'œil, à moins de comparer avec une autre Pleine Lune sur deux photographies ou à l'aide de mesures angulaires. En 2016, Guillaume Cannat, amoureux du ciel et observateur méticuleux, avait été agacé face à cet engouement pour les superlunes, trouvaille, explique-t-il, d'un astrologue ensuite relayée par la Nasa et les médias depuis une décennie.



Le périgée au périhélie donne une belle Lune

Il n'y a d'ailleurs pas de définition précise de cet évènement, qui n'en est pas un pour les astronomes. Selon l'Observatoire de Paris« on admet tacitement que la distance de l'astre[la Lune, NDLR] à la Terre doit être inférieure à 356.600 km ». Le 1er janvier au soir, elle sera de 356.564 km ; c'est donc bien une superlune. Le 31, la distance sera de 357.492 km, juste un peu trop, donc.
Tout de même, là où les nuages ne la masqueront pas, la Pleine Lune du 1er janvier aura une bonne raison d'être un peu plus lumineuse qu'à l'ordinaire, car sa distance avec le Soleil sera presque minimale. 
La Terre, en effet, suit une orbite légèrement elliptique. Le point où celle-ci est au plus loin de notre étoile (l'aphélie) est franchi en juillet et la distance est minimale (c'est le périhélie) début janvier (le 3 en 2018).

La superlune reste un bon moment pour admirer le ciel lorsque notre satellite se lève, si la météo est clémente. D'autant qu'il n'y aura pas d'autre superlune avant longtemps. Les deux prochaines (avec une limite de 356.500 km) surviendront le 25 novembre 2034 et le 6 décembre 2052.

ENTENDEZ LE RENDEZ-VOUS:

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