Le
ministre des finances et des comptes publics et la secrétaire d’État
chargée du développement et de la francophonie ont présenté une
communication relative aux réunions de printemps du Fonds monétaire
international (FMI) et de la Banque mondiale.
La situation économique mondiale s’améliore, la zone euro n’est plus l’objet des principales inquiétudes.
L’amélioration de la situation en zone euro a été clairement notée, en lien notamment avec l’action de la Banque centrale européenne (BCE), qui a été saluée par tous, y compris les pays émergents affectés par la volatilité des taux de change. La baisse des prix du pétrole a un effet globalement positif sur la croissance mondiale. Des risques importants persistent cependant, notamment liés à l’inflation restant très basse dans certains pays et aux déséquilibres mondiaux persistants. La mise en œuvre des stratégies de croissance adoptées à Brisbane en novembre 2014 est maintenant la priorité du G20 et fera l’objet d’un suivi attentif.
La communauté financière internationale commence à être mobilisée sur les enjeux liés à la lutte contre le réchauffement climatique, notamment à l’initiative de la France.
Le communiqué du G20 mentionne pour la première fois, que les institutions financières internationales et autres organisations internationales concernées devront aider par leur travail au succès des trois grandes conférences organisées en 2015 : Addis-Abeba en juillet sur le financement du développement, New York en septembre sur les objectifs de développement durable, et la COP 21 à Paris en décembre.
Par ailleurs, suite à la demande du ministre des finances et des comptes publics, le Conseil de stabilité financière, l’organe mondial de régulation du système financier, étudiera la prise en compte par les acteurs financiers des risques climatiques, qui sont des risques extrêmes et de long terme, mal appréhendés par les acteurs du monde financier jusqu’à présent.
Enfin, le lien entre climat et développement est désormais fait par la plupart des acteurs, dans la ligne de l’objectif "zéro carbone et zéro pauvreté" porté par la France. Ces acteurs se mobilisent dans de nombreuses initiatives rassemblant collectivités, entreprises et États, autour par exemple du prix du carbone, de la réforme des subventions aux énergies fossiles, ou encore de la réduction du torchage dans le secteur pétrolier. Ils devront aussi s’efforcer d’intégrer l’adaptation au dérèglement climatique dans leurs politiques d’investissement.
L’agenda de travail sur l’investissement, sur la régulation financière et en matière fiscale avance au rythme prévu.
Le soutien à l’investissement se traduira par des stratégies nationales d’investissement qui seront présentées au G20 finances d’Ankara en septembre puis au sommet d’Antalya en novembre, les organisations internationales étant chargées d’évaluer ex post l’impact à attendre des mesures choisies par chaque pays. En matière de régulation financière, le ministre a rappelé le besoin d’un agenda ambitieux en termes de régulation de la finance de l’ombre (shadow banking), afin d’éviter que des risques excessifs ne soient pris par des secteurs financiers moins régulés, encouragés par l’abondance des liquidités. Enfin, la France a souligné l’importance des travaux en matière de coopération fiscale internationale, en particulier concernant le plan d’action sur l’érosion de la base fiscale et les transferts de profits (BEPS) et l’échange d’informations en matière fiscale (à la demande et automatique).
Enfin, la mobilisation de la communauté internationale sur les crises majeures ne faiblit pas.
Les trois pays touchés par l’épidémie Ebola ont remercié la Banque mondiale, le FMI et leurs partenaires pour leur fort soutien en réponse à la crise aigüe qu’ils ont affrontée, et ont estimé les besoins de la reconstruction à 8 milliards de dollars. La situation en République Centrafricaine a fait l’objet d’une réunion co-organisée par la France et la Banque mondiale, permettant de maintenir la mobilisation des soutiens internationaux.
La situation économique mondiale s’améliore, la zone euro n’est plus l’objet des principales inquiétudes.
L’amélioration de la situation en zone euro a été clairement notée, en lien notamment avec l’action de la Banque centrale européenne (BCE), qui a été saluée par tous, y compris les pays émergents affectés par la volatilité des taux de change. La baisse des prix du pétrole a un effet globalement positif sur la croissance mondiale. Des risques importants persistent cependant, notamment liés à l’inflation restant très basse dans certains pays et aux déséquilibres mondiaux persistants. La mise en œuvre des stratégies de croissance adoptées à Brisbane en novembre 2014 est maintenant la priorité du G20 et fera l’objet d’un suivi attentif.
La communauté financière internationale commence à être mobilisée sur les enjeux liés à la lutte contre le réchauffement climatique, notamment à l’initiative de la France.
Le communiqué du G20 mentionne pour la première fois, que les institutions financières internationales et autres organisations internationales concernées devront aider par leur travail au succès des trois grandes conférences organisées en 2015 : Addis-Abeba en juillet sur le financement du développement, New York en septembre sur les objectifs de développement durable, et la COP 21 à Paris en décembre.
Par ailleurs, suite à la demande du ministre des finances et des comptes publics, le Conseil de stabilité financière, l’organe mondial de régulation du système financier, étudiera la prise en compte par les acteurs financiers des risques climatiques, qui sont des risques extrêmes et de long terme, mal appréhendés par les acteurs du monde financier jusqu’à présent.
Enfin, le lien entre climat et développement est désormais fait par la plupart des acteurs, dans la ligne de l’objectif "zéro carbone et zéro pauvreté" porté par la France. Ces acteurs se mobilisent dans de nombreuses initiatives rassemblant collectivités, entreprises et États, autour par exemple du prix du carbone, de la réforme des subventions aux énergies fossiles, ou encore de la réduction du torchage dans le secteur pétrolier. Ils devront aussi s’efforcer d’intégrer l’adaptation au dérèglement climatique dans leurs politiques d’investissement.
L’agenda de travail sur l’investissement, sur la régulation financière et en matière fiscale avance au rythme prévu.
Le soutien à l’investissement se traduira par des stratégies nationales d’investissement qui seront présentées au G20 finances d’Ankara en septembre puis au sommet d’Antalya en novembre, les organisations internationales étant chargées d’évaluer ex post l’impact à attendre des mesures choisies par chaque pays. En matière de régulation financière, le ministre a rappelé le besoin d’un agenda ambitieux en termes de régulation de la finance de l’ombre (shadow banking), afin d’éviter que des risques excessifs ne soient pris par des secteurs financiers moins régulés, encouragés par l’abondance des liquidités. Enfin, la France a souligné l’importance des travaux en matière de coopération fiscale internationale, en particulier concernant le plan d’action sur l’érosion de la base fiscale et les transferts de profits (BEPS) et l’échange d’informations en matière fiscale (à la demande et automatique).
Enfin, la mobilisation de la communauté internationale sur les crises majeures ne faiblit pas.
Les trois pays touchés par l’épidémie Ebola ont remercié la Banque mondiale, le FMI et leurs partenaires pour leur fort soutien en réponse à la crise aigüe qu’ils ont affrontée, et ont estimé les besoins de la reconstruction à 8 milliards de dollars. La situation en République Centrafricaine a fait l’objet d’une réunion co-organisée par la France et la Banque mondiale, permettant de maintenir la mobilisation des soutiens internationaux.
CONCLU-SION de l'EDM
Le Nouvel dés-ordre mondial se met en place.
Frédéric BERGER
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