LES POUBELLES FRANCAISES DE FRED

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mercredi 18 avril 2012

NOUVELLE REPUBLIQUE, CHERIF ABDEDAÏM, AFRIQUE, MALI, SYRIE, QATAR, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

Posted: 17 Apr 2012 11:15 AM PDT

Par Chérif Abdedaïm, La NOuvelle République du 15 avril 2012

Apparemment, les pays africains semblent sujets à une malédiction. Au moment où l’on évoque des élections, c’est déjà la dénonciation d’une présumée fraude, c’est déjà le passage à l’acte. On casse la table des négociations et, du coup, on sort son flingue ; à ce croire dans un western.
Si ce n’est pas le cas, ce sont des putschs qui viennent briser le semblant d’élan démocratique. Au moment où le retour à l’ordre constitutionnel au Mali semble apaiser les tensions dans la région, voilà qu’un autre coup de « théâtre » perturber le sommeil des Guinéens avec l’arrestation, jeudi dernier, du président intérimaire Raimundo Pereira et de son Premier ministre Carlos Gomes Junior.

Si les putschistes maliens étaient identifiés, le cas des nouveaux « Rambos » guinéens reste encore mystérieux. Ces derniers sont sortis de leur silence par une poignée de communiqués laconiques à en-tête de l’état-major, et signés d’un « commandement » sans nom ni visage. 

Serait-il timide ce mec au point de vouloir éviter les caméras ?


Au fait, de quoi s’agit-il exactement ? Les putschistes maliens ont justifié leur coup d’état par le laxisme d’ATT face aux attaques des touarègues, alors qu’en Guinée on évoque déjà un fameux « Accord secret » avec l’Angola.
D’après le dernier en date de ces communiqués, « Le commandement n’a aucune ambition pour le pouvoir ». Et alors ? « Il a été forcé à agir ainsi pour se défendre contre des manœuvres diplomatiques du gouvernement bissau-guinéen qui visent à faire éliminer les forces armées bissau-guinéennes par une force étrangère », souligne le communiqué, cité par l’AFP.
Donc, si nous comprenons bien, le président intérimaire Raimundo Pereira et son Premier ministre Carlos Gomes Junior, auraient signé cet accord « visant à légitimer la présence de troupes étrangères, en l’occurrence la Mission militaire angolaise (Missang) en Guinée-Bissau, et ce, dans un souci de protéger le gouvernement en cas de crise » ?
Bizarre quand même cette affaire. Des putschistes qui « ne dévoilent ni leurs visages ni leurs ambitions, du moins pour le moment », a déclaré à l’AFP un responsable politique sous couvert d’anonymat. Des fantômes ?

Pour rappel également que la Guinée -Bissau a une histoire jalonnée de putschs, des tentatives de coups d’Etat militaires et de violences politiques depuis son indépendance en 1974. Si l’on se réfère à certaines sources, elle est devenue, ces dernières années, une plaque tournante du trafic de cocaïne entre l’Amérique du Sud et l’Europe.
Et comme à l’accoutumée, c’est la diplomatie américaine, « gardienne » invétérée de la démocratie dans le monde, qui vient donner des leçons de civisme aux africains. Les Etats-Unis ont exhorté « toutes les parties à déposer leurs armes et à restaurer le leadership légitime des civils ». Bien dommage que cette « exhortation » n’eût pas été faite en directions des antagonistes en Libye et en Syrie. Bref, à l’heure où nous écrivons cette chronique, la diplomatie française ne s’est pas encore manifestée ; et pourtant, la Guinée-Bissau dispose d’importantes ressources minières dont les principales sont la bauxite (2/3 des réserves mondiales), l’or, le diamant, le fer, le pétrole, l’uranium, le phosphate, le manganèse, etc. 

Chérif Abdedaïm
http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=12465
http://www.alterinfo.net/Chronique-Et-la-saga-continue_a74691.html
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Cherif_Abdedaim.150412.htm
http://opinion-mass.blogspot.com/
http://cherifabdedaim.blogspot.com
http://abdedaim.wordpress.com
Posted: 17 Apr 2012 10:56 AM PDT
 Par Pierre Piccinin

Exception faite de la France, qui a soutenu le Qatar dans son entreprise de déstabilisation du gouvernement syrien (le Qatar a armé les factions de l’opposition qui ont opté pour une rébellion militarisée et a largement utilisé sa chaîne de télévision satellitaire, al-Jazeera, pour attaquer le régime baathiste, au point d’intoxiquer l’opinion publique internationale en promouvant de fausses informations; tandis que des unités de l’armée française entraînent l’Armée syrienne libre –ASL- à la guérilla urbaine dans les camps de réfugiés qui lui servent de bases arrière en Turquie et au Liban), l’Occident, de manière générale, de même qu’Israël, s’est trouvé fort embarrassé face à la déstabilisation d’un pays dont l’éclatement pourrait entraîner un séisme géopolitique de Tel-Aviv à Téhéran et de Beyrouth à Bagdad.

En effet, contrairement à la vision développée par les analystes des écoles marxisantes, qui fondent de manière systématique leur approche des événements du Moyen-Orient sur le postulat selon lequel « l’empire américain » et ses « vassaux européens », liés à « l’entité sioniste », tirent les ficelles de tous les dérèglements qui y surviennent, il apparaît de manière assez évidente que ni les États-Unis, ni l’Union européenne, ni non plus Israël n’ont souhaité le renversement du président Bashar al-Assad.

Les événements en Syrie ont mis en péril toute une politique de réalignement forcé du pays, menée par les États-Unis depuis 2005 : peu après l’assassinat de Rafiq Hariri, le premier ministre libanais, Washington a utilisé le Tribunal spécial pour le Liban, avec la complicité de leur nouvel allié, la France sarkozienne, pour accuser et mettre la pression sur la Syrie ; parallèlement, à travers l’Arabie saoudite, son grand allié dans la région, Washington a offert à Damas des opportunités d’accords économiques et diplomatiques. Bashar al-Assad avait bien compris cette politique de la carotte et du bâton et a saisi la main tendue ; l’enquête du Tribunal spécial fut alors réorientée vers le Hezbollah… Mais les relations entre la Syrie et les Etats-Unis s’étaient déjà améliorées dès après les attentats du 11 septembre 2001 : Damas et Washington s’étaient trouvé un point commun, la lutte contre le terrorisme islamiste. Et des prisonniers furent transférés de Guantanamo en Syrie, pour y être « interrogés » ; une collaboration très étroite s’est développée entre les services secrets états-uniens et syriens.

Quelles mesures concrètes ont-elles été prises contre Damas ? Principalement, les Etats-Unis et l’Europe ont déclaré qu’ils n’achèteraient plus de pétrole à la Syrie. D’une part, les Etats-Unis n’ont jamais acheté de pétrole à la Syrie… D’autre part, le pétrole syrien continuera de se vendre sur les marchés, ailleurs, à travers l’Irak notamment, et l’Europe s’approvisionnera ailleurs également. Il s’agit donc d’un hypocrite petit jeu de chaises musicales qui n’aura aucune conséquence pour le régime baathiste.
Quant à Israël, il s’inquiète de la déstabilisation de la Syrie : le régime baathiste ne reconnaît pas l’État d’Israël, appelé « la Palestine occupée », mais ne mène aucune action hostile à Tel Aviv. En dépit des 500.000 réfugiés palestiniens qu’abrite la Syrie, aucune attaque n’a lieu contre Israël depuis les frontières syriennes, tant la région du Golan est parfaitement sécurisée par Damas.

De même, si la Syrie finance le Hezbollah et le Hamas, c’est dans le but de rester un acteur régional incontournable, nullement de détruire Israël.

Ainsi, le plan de paix porté par Kofi Annan, ancien Secrétaire générale de l’ONU, lequel plan vise à faire accepter en Syrie un cessez-le-feu par les forces gouvernementales et les différentes factions armées de la rébellion, constitue pour Damas l’opportunité, d’une part, de mettre l’opposition face à ses responsabilités, en lui proposant de s’asseoir à la table des négociations et de déterminer une feuille de route vers un processus de réformes, et, d’autre part, de renormaliser ses rapports avec l’ensemble de la Communauté internationale.
Le plan Annan survient effectivement à un moment où l’armée régulière syrienne a pour ainsi dire repris le contrôle des foyers historiques de l’opposition, Homs et Hama, et est par ailleurs en train d’anéantir les bastions que l’ASL occupait le long des frontières turques et libanaises, comme Idlib ou Zabadani.

Si l’on a pu penser que ce plan avait pour but de donner le temps à l’opposition, en grande difficulté, de reprendre son souffle, il est cependant soutenu par la Russie, allié privilégié de la Syrie, qui, jusqu’à présent, s’était toujours opposée aux résolutions du Conseil de Sécurité qui condamnaient la violence exercée par le gouvernement, sans évoquer celle de l’opposition. Il en va autrement cette fois, à l’égard d’un plan qui concerne les deux parties en présence et plus seulement le pouvoir en place.

Le plan, en outre, n’appelle plus au départ du président al-Assad, comme cela avait été le cas des différents projets de résolution rejetés par Moscou.

Autrement dit, le scénario le plus probable, si le plan Annan devait se concrétiser, serait celui d’un apaisement de la crise syrienne et d’une réforme progressive des institutions, sur le long terme, voire sur le très long terme, et sous l’égide de l’actuel gouvernement, mais sans plus de risque d’explosion régionale et avec la possibilité, pour Washington, de reprendre, là où elle l’avait laissé, son travail de rapprochement avec Damas.
La seule incertitude réside dans l’attitude des Frères musulmans syriens, qui dominent l’opposition politique : accepteront-ils de se laisser ainsi forcer la main et de, dès lors, perdre la partie ? Et, bien sûr, dans les intentions du couple franco-qatari. Mais, déjà moins hargneux dans le verbe envers Damas, l’Elysée semble avoir entendu la voix de son maître…

Pierre PICCININ
Politologue – Historien du Monde arabe

mercredi 11 avril 2012

SYRIE, FRANCE, DGSE, ALAIN JUPPE, NICOLAS SARKOSY, DAMAS, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER


Syrie : La France négocie avec Damas la récupération de ses 19 agents !

Dans notre article publié le 22 février 2012, « Un bataillon français intercepté en Syrie ? », nous vous informions que « les services spéciaux syriens auraient arrêté un bataillon français de transmission » composé de 12 militaires, dont un colonel du service technique de communication de la DGSE. Aujourd’hui, les choses se précisent…

Le Réseau Voltaire a appris de source sûre qu’un agent français a été fait prisonnier par l’armée nationale syrienne lundi 27 février 2012, à Azouz (district d’Idlib, à proximité de la frontière turque). Cette arrestation porte à 19 (dix-neuf) le nombre de prisonniers français détenus par Damas.

Des négociations sont en cours pour leur restitution à la France avec la Fédération de Russie, les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman. Durant cette période, les Émirats arabes unis ont pris leur distance avec la position commune du Conseil de Coopération du Golfe et ont décidé d’adopter une attitude de stricte neutralité. Ils ont donc interdit toute manifestation pro ou anti-syrienne sur leur territoire. L’ambassadeur de France Éric Chevallier est reparti, le 23 février, d’urgence à Damas. 
Kofi Annan a été appelé comme médiateur par l’ONU et par la Ligue arabe.

Dans le cas où Paris admet qu’ils ont agi en mission, ils bénéficieront du statut de prisonniers de guerre et seront protégés par la Convention de Genève, mais si Paris dénie les avoir envoyés, alors ils seront considérés comme des civils étrangers, ils seront jugés en Syrie pour leurs crimes et encourent la peine de mort.

Conscient de l’usage qu’il peut faire de ces prises en période électorale française, Damas a demandé aux médias publics syriens de ne pas aborder cette affaire pour le moment. Il se réserve ainsi la possibilité de la traiter en secret si cette option s’avère plus avantageuse. Tout en admettant le caractère exceptionnel de cette situation, les journalistes syriens qui se sont rapidement habitués à la liberté d’expression garantie par la nouvelle loi sur la presse, déplorent que des limites soient à nouveau posées pour des motifs de sécurité nationale.

Si les négociations restent secrètes, la France devra payer en sous-main des indemnités de guerre particulièrement lourdes, soit en numéraire, soit sous forme de privilèges économiques. Si elles deviennent publiques, la France peut espérer des indemnités moins onéreuses, mais Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devront s’expliquer devant leurs concitoyens. Leur camp hypothéquerait alors les chances de gagner l’élection présidentielle, le président risquant même d’être traduit devant la Haute Cour (articles 35 et 68 de la Constitution).

Dans l’affaire du Rainbow Warrior* (1), il y avait eu un bateau coulé et une personne tuée. La France avait présenté des excuses officielles, puis avait payé des indemnités de 7 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et 8,16 millions de dollars à Greenpeace. Mais surtout, Paris avait dû autoriser l’importation d’ovins néo-zélandais détruisant en partie sa propre filière ovine. En échange, les deux agents français prisonniers avaient été libérés. Ironie de l’histoire, Laurent Fabius, le Premier ministre dont le gouvernement avait ordonné l’attaque du Rainbow Warrior est pressenti comme ministre des Affaires étrangères de François Hollande en cas d’élection du candidat socialiste à la présidence de la République. Ce dernier est l’ex-beau-frère du lieutenant-colonel Gérard Royal, commandant de cette opération.

Dans la guerre secrète contre la Syrie, la France et ses alliés sont responsables d’un conflit ayant entraîné la mort d’au moins 3 000 soldats syriens et 1 500 civils, auxquels s’ajoutent des pertes économiques et des sabotages d’infrastructures estimés à au moins 3 milliards de dollars.

(1) Opération à laquelle le gouvernement et les services secrets français ont participé en 1985, en coulant le navire de Greenpeace Rainbow Warrior qui faisait route vers la Polynésie pour protester contre les essais nucléaires français. Le photographe Fernando Pereira périt dans le naufrage.

Source : Réseau Voltaire

mercredi 14 mars 2012

RAT, SYRIE, UMP, NICOLAS SARKÖSY, IEP, CHERIF ABDEDAÏM, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

De grandes obsèques pour un rat !

«De grandes obsèques pour un rat», tel serait l’adage qui résumerait ce à quoi on assiste actuellement à propos des informations véhiculées par les médias occidentaux sur la crise syrienne.

Récemment une centaine d’officiers français ont été arrêtés par les forces syriennes.

 Aucun mot, aucun souffle sur les plateaux des chaînes de télévision françaises. D’ailleurs, ce ne serait pas les premiers captifs, d’où les convulsions de la diplomatie française quant à la reconnaissance du CNS syrien lors de la conférence des «ennemis de la Syrie».

 Echec et mat sur toute la ligne, qu’elle soit politique ou médiatique. Toutefois, ce qu’on a ébruité récemment sur ces plateaux de propagande guerrière, c’est la démission d’un soi-disant vice-ministre syrien du Pétrole. Cela dit, l’information rapportée par I Télé a été présentée telle une éruption volcanique : un coup dur pour le gouvernement syrien, dit-on. Et pourtant, si l’on considère la composition du gouvernement syrien actuel, il n’y a aucune trace de vice-ministre.

 Car, avec la dernière refonte du gouvernement, en avril 2011, le président syrien avait supprimé les quelques postes de vice-ministre qui   restaient. Aussi cinq ministres d’Etat demeurent-ils sans portefeuille. Cela étant, ce personnage, Abdo Hussam-eddine, ne semble pas connu non plus par le site du ministère syrien du Pétrole et des Ressources minières.
 Il a suffi, donc, que le New York Times ponde l’info en offrant à ce spécimen une promotion virtuelle, que les médias français et autres se jettent corps et âme sur l’événement. A l’image d’une vague qui enfle à chaque mètre, l’info a pris l’allure d’un «scoop», alors que Abdo  Hussam-eddine n’occupait en fait que le poste d’assistant au ministère.
 Par ailleurs, ce qui est sûr et que ces mêmes médias «mainstream» auraient dû également annoncer au large public, c’est cette baisse de Sarkozy dans les intentions de vote, et ce, en dépit du coup de pouce qu’essaient de lui donner certains médias lourds. La dernière, c’est la chaîne RTL a raté l’occasion de trafiquer le CV du président français. Selon cette chaîne, Sarkozy serait diplômé de Sciences Po. Quelle exclusivité ! 

Et pourtant, selon certaines sources bien informées, «Nicolas Sarkzoy a certes suivi des cours à l’IEP Paris, section Pol.Eco.Soc, (partie intégrante de Sciences Po) mais il en ressort en 1981 sans le précieux diplôme. Avec son 10/20 tout juste pour le certificat d’aptitude à la profession d’avocat, et non diplôme à Sciences Po., Sarkozy est devenu, à l’image du médecin malgré lui, président de la République française… Aussi, la même source avance que Nicolas Sarkozy et ses fanatiques de l’UMP peuvent toujours se rassurer avec son service militaire: «affecté à la Base aérienne 117 Paris, Balard, où il faisait partie du Groupe rapide d’in-tervention chargé du…nettoyage». 

Alors ? 

Quelle différence entre un «assistant» et un «nettoyeur» ?

C. A.

NOUVELLE REPUBLIQUE, ALGER, CHERIF ABDEDAÏM, TUNISIE, SYRIE, IRAN, CORAN, ECHO DES MONTAGNES

Posted: 14 Mar 2012 01:28 AM PDT

« Il ne sera toléré à quiconque d’imposer ses opinions par la violence, de traiter autrui de mécréant et de porter atteinte à tout citoyen tunisien pour ses choix idéologiques ou politiques quels qu’ils soient », a averti Le président tunisien Moncef Marzouki.

 Un message adressé apparemment aux salafistes de plus en plus actifs ces derniers temps. 

Mustapaha Abdeldjalil, représentant du CNT a également menacé de recourir à la force face aux « autonomistes ». Deux menaces « démocratiques » par de nouveaux « ambitieux » qui se sont « glissés » dans les arcanes politiques. Le premier-cité avait expulsé l’ambassadeur syrien pour enfin offrir à Bachar l’asile politique au cas où il quitterait le pouvoir. Le second, tolère l’entraînement de mercenaires sur le territoire libyen. Point communs, les deux « acolytes » alignés sur les positions occidentales n’ont cessé de condamner Bachar pour avoir réagi face à ceux qui, soutenus par des mercenaires occidentaux, voulaient mettre son pays à feu et à sang. 

Côté occidental, après les transes qui ont précédé et suivi le double véto sino-russe concernant la crise syrienne, voilà Berlin qui sort de sa coquille et fait preuve d’ingéniosité en exhortant l’entourage du président syrien Bachar el-Assad à rompre avec ce dernier : « Nous les encourageons à le faire maintenant », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. 

Au moment où les regards sont focalisés sur la Syrie, bonne diversion, le régime sioniste poursuit ses crimes à Ghaza en toute impunité.

Vendredi 9 mars, les forces aériennes sionistes ont assassiné le leader du groupe « Comité de résistance populaire » Zuhair al-Qaissi et son escorte militaire Mahmoud Hanani. Riposte des palestiniens par des roquettes.
 « Soucieux », alors, des civils palestiniens, les sionistes ont eu recours à des « Frappes ciblées » (dixit De Villepin) : un dépôt de munitions, ainsi que les endroits depuis lesquels les militants palestiniens effectuent des tirs de roquettes sur Israël. Bilan de ces frappes ciblées : 21 martyrs et des dizaines de blessés. 

Du côté de la « communauté internationale »- Ligue arabe, Qatar en tête, et les Occidentaux- aucun souffle sur les crimes sionistes. Ce petit monde, qui sait distinguer entre les « bons dictateurs » et les « mauvais », et dont les antennes semblent déconnectées, ne jure que par la chute de Bachar. « Au diable les Palestiniens » vous rétorqueraient-ils. 

Heureusement qu’en Egypte, Farid Ismael, membre du bureau exécutif du parti Liberté et Justice a virulemment dénoncé les raids israéliens tout en qualifiant de honteux le silence des instances arabes et internationales.

Honteux c’est peu dire pour une « communauté » qui légalise le crime sans aucun scrupule.
Outre la Palestine, signalons également, La tragédie qui s’est produite à proximité du village de Zangabad situé dans le district de Panjwai en Afghanistan. Dans la nuit de dimanche dernier, un soldat américain est entré dans des maisons, tuant 16 civils, dont neuf enfants et trois femmes, et ce, en sus de l’incinération d’exemplaires du Saint Coran à la base américaine de Bagram.

Au nom de quoi ? De ces prétendues « valeurs démocratiques  exportables » ? Aucune condamnation, bien sûr. Les perroquets souffriraient-ils d’aphonie ? Apparemment oui. Exception faite de l’ambassadeur britannique à Kaboul qui n’a trouvé que la reconnaissance de l’échec de l’Occident en Afghanistan.

 Échecs sur tous les fronts, depuis quand la colonisation a-t-elle réussie ? 

Chérif Abdedaïm, La Nouvelle République du mercredi 14mars 2012
http://cherifabdedaim.blogspot.com/
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