L’école sous les assauts d’une idéologie assimilable à une pédophilie éducationnelle
La
pédophilie éducationnelle, ou comment l’Éducation nationale introduit
dans l’esprit de l’enfant des informations appartenant au monde des
adultes de façon à ne rien lui laisser ignorer de ce qui l’attend plus
tard.
Education ou pédophilie ?
par Charles GAVE
Sortie de l'école Crédit reuters
Il y a deux périodes bénies dans la vie ou le sexe nous fout la paix, la vieillesse (enfin je l’espère, je n’y suis pas encore arrivé, mais je fais des progrès notables)… et l’enfance.
Quand
j’étais enfant, avant que le traumatisme de la puberté ne m’atteigne,
je courais derrière un ballon, je montais aux arbres, je mettais des
claques à mon frère qui me les rendait avec beaucoup d’allégresse, je
lisais tout ce qui me tombait sous la main en n’en comprenant pas la
moitié, bref c’était le bonheur total surtout pendant les vacances qui
duraient une éternité. Le seul point noir dans ma vie étant qu’il
fallait aller à l’école pour y être enfermé dans le but tout à fait
incompréhensible d’essayer de m’apprendre quelque chose. L’avantage de
l’école était qu’aux récréations, je retrouvais toute une série de
copains et que l’on pouvait se mettre des claques, grimper aux arbres,
courir derrière un ballon.
Pour plus de détail sur ma petite enfance, relire Le petit Nicolas de Sempé et Goscinny ou Le château de ma mère de Marcel Pagnol.
De
l’autre coté de la rue, il y avait une autre école, réservée à une
autre sorte d’enfants, habillées différemment, qui en général
terminaient la journée aussi propres qu’elles l’avaient commencée et
dont on nous disait qu’elles s’appelaient "des filles". Je savais que
cette autre sorte d’enfants existait puisque j’avais deux grandes sœurs
plus âgées que moi à la maison, mais dans l’ensemble les relations entre
les deux écoles étaient tenues et les invitations croisées dans les
goûters d’anniversaire assez rares en ces temps anciens. Mais je peux
assurer le lecteur que s’il y avait une chose qui ne nous préoccupait pas, c’était "le sexe".
En fait, la puberté commençant à roder, l’un de mes copains me raconta
un jour sous le sceau du secret comment cela se passait entre un homme
et une femme. Je sortis de cette conversation complètement certain que
mon copain racontait n’importe quoi pour se rendre intéressant.
Était-ce
bien ? Était-ce mal ? Je n’en sais rien, mais en tout cas je ne
changerais pas mon enfance pour celle des petits garçons ou des petites
filles actuels (ou devrais-je écrire actuelles ? Grave question, après
tout le masculin doit-il toujours grammaticalement l’emporter sur le
féminin ?).
Et avoir une enfance heureuse est de loin le plus beau cadeau que des adultes puissent faire à un enfant…
En
effet, dans "la Fabrique de Crétins" qu’est devenue l’Éducation
Nationale, une série d’obsédés sexuels et de pédophiles enragés a, à
l’évidence, pris le pouvoir au Ministère et veulent à tout prix
"informer" les pauvres gamins sur ce qui sera sans aucun doute la grand
histoire de leur vie, LE SEXE. Le fait qu’une grande partie de nos
enfants arrivent en sixième en ne sachant ni lire ni écrire ni compter
ne les préoccupe guère en revanche.
L’essentiel
c’est d’être certain, vraiment certain qu’à 12 ans, aucun d’entre eux
n’ignore rien de l’homosexualité, du Kama-sutra et de tous ces choix qui
s'ouvrent à eux. Certes, on a les priorités qu’on peut…Et c’est cette volonté de ne rien laisser ignorer aux enfants des "choses de la vie" que j’assimile à de la pédophilie éducationnelle…
Qu’est donc que la pédophilie, la vraie ?
Apparemment
un certain nombre d’adultes ne supportent pas cet "âge de l’innocence"
et cherchent à imposer leurs fantasmes sexuels à ces innocents. Et les
petites victimes en sortent abîmées à jamais. Et cela est monstrueux.
La pédophilie éducationnelle est bien sûr différente. La relation physique n’est pas le but recherché. L’idée
ici est d’introduire dans l’esprit de l’enfant des informations
appartenant au monde des adultes de façon à ne rien lui laisser ignorer
de ce qui l’attend plus tard.
Mais
l’horrible chose est que l’enfant n’est pas équipé physiquement pour
"traiter" cette information. Être mis au courant de faits sur lesquels
on n’a aucune prise ne peut être que générateur d’angoisses et de
troubles.
Ce que les pédophiles font souffrir aux
corps des enfants, les pédophiles "éducationnels" le font souffrir à
leurs esprits…Et cela est monstrueux également, comme le Christ nous le
dit, sans ambages.
« Mais, si quelqu’un
scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour
lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au
fond de la mer. »
Mathieu 18.6
Mais qui donc sont ces pédophiles éducationnels ?
Aussi
curieux que cela paraisse, ce ne sont pour ainsi dire jamais des
enseignants "du terrain". Ils ne voient que fort rarement un enfant. Les
enfants ne les intéressent pas. Ce qui les passionne, c’est de
transformer la nature profonde de ceux que leurs parents sont bien
forcés de leur confier, leurs enfants.
Ce sont la
plupart du temps des "intellectuels", des politiques, des syndicalistes
appartenant à l’administration de l’Éducation nationale, des
"chercheurs" à l’Université ou au CNRS, qui vont de comité Théodule en
comité Théodule, de congrès international en congrès international où
ils retrouvent ceux qui pensent comme eux et où l’on parle non pas
d’éducation ou d’enseignement, mais de "changer la nature humaine",
ambition totalitaire par excellence, qui a déjà fait des centaines de
millions de morts depuis le XVIIIe siècle, où cette idée bizarre est
apparue pour la première fois.
Parler de
Liberté en envoyant ceux qui ne sont pas d’accord au Goulag a toujours
été la caractéristique de ceux qui veulent faire le bonheur du genre
humain en changeant la nature de l’homme.
Nos
pédophiles éducationnels font donc partie d’une longue lignée "gauche",
qui commence avec les massacres de la Convention pour se terminer avec
le Cambodge ou la Corée du Nord, en passant par Marx, Staline…
Il
est rare que nos pédophiles aient des enfants eux mêmes, et s’ils en
ont, comme l’illustre Bourdieu qui a écrit de multiples livres sur
l’école comme moyen de transmission du pouvoir par la classe dominante,
ils les font inscrire à Henri IV à Paris, la matrice de l’élite par
excellence, ce que ce lycée ne pouvait lui refuser puisqu’il était
professeur au Collège de France.
Leur Dieu
philosophique est Rousseau, qui a beaucoup écrit sur l’éducation à
donner aux enfants, tout en abandonnant ceux qu’il avait fait à sa
domestique aux bons soins de l’assistance publique, alors gérée par
l’Église catholique, dont il disait le plus grand mal. Faire des
enfants, les abandonner, dire du mal de ceux qui les ont recueilli tout
en écrivant des traités sur l’éducation, on comprend que la gauche adore
Rousseau. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais…
Quelle est la solution, va me demander le lecteur ?
Elle est simple.
Comme le dit le proverbe Chinois : "Les poissons commencent toujours à pourrir par la tête."
Et
donc quand une structure est centralisée, si des forces mauvaises en
prennent le contrôle, le pouvoir immense que permet cette centralisation
peut créer des dégâts gigantesques comme on l’a vu avec l’Union
soviétique, l’Allemagne nazie, et maintenant avec l’éducation nationale
française…
Partons de deux constatations :
1. La tète de notre système éducatif est pourrie comme jamais.
2. La changer est impossible politiquement.
Il
ne faut donc non pas couper cette tête, mais en faire une tête parmi
d’autres et créer de très nombreuses autres têtes pour permettre de
vraies expériences. Il faut donc décentraliser notre éducation nationale
pour que ces gens en perdent le contrôle et rendre le contrôle du
système éducatif à ceux qui ont des enfants, c’est-à-dire aux parents,
par l’intermédiaire du chèque éducation comme cela a été le cas en Suède
qui a fort bien réussi cette transformation.
Et
les parents pourront, s’ils le veulent, mettre leurs enfants dans les
écoles qui suivront les idées de mes pédophiles éducationnels. Je ne
doute pas de leur succès.
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