Des sionistes obligés de payer des dommages et intérêts à des boycotteurs d’Israël
dimanche 15 juillet 2012
Ce n’est pas
encore en France, mais c’est déjà le cas aux Etats-Unis : un juge
vient de condamner 5 sionistes américains à payer 160.000 dollars de
dommages et intérêts pour avoir attaqué en justice des personnes
boycottant les produits israéliens. ils ont été accusé d’avoir provoqué
un procès afin de restreindre la liberté d’expression de citoyens dans
leur droit.
Les 16
membres des magasins Co-OP de la ville d’Olympia (Etat de Washington)
qui étaient attaqués en justice pour avoir décidé de ne pas vendre de
produits israéliens dans leurs magasins, toucheront donc 10.000 dollars
chacun, en vertu de la loi sur les poursuites en justice illégales
(illegal Strategic Lawsuit Against Public Participation ou SLAPP).
Cette loi de l’Etat de Washington, qui s’appuie sur la constitution américaine, punit tous ceux qui essaient de restreindre la liberté d’expression en entraînant des citoyens dans des batailles juridiques coûteuses, de manière indue.
Les 16 personnes poursuivies en justice sont d’anciens et actuels membres du conseil d’administration des deux magasins américains CO-OP d’Olympia, spécialisés dans la vente de produits naturels et écologiques. Ils ont voté en juillet 2010 de boycotter les produits israéliens et donc de ne plus en proposer à leurs clients "jusqu’à ce qu’Israël permette aux Palestiniens de bénéficier de droits égaux sur le plan civil et humain" .
Le juge Thomas McPhee n’a pas encore annoncé le montant des frais d’avocats que devront payer les 5 sionistes parties civiles à la défense, en plus des dommages.
« Cette décision a des implications très importantes. Elle envoie un message à ceux qui essaient de faire taire le soutien aux droits humains palestiniens par diverses méthodes d’intimidation" a déclaré Rochelle Gause, l’un des avocats de la défense.
*La Food Co-op Olympia, fondée en 1976, est une société à but non lucratif ayant pour mission de « contribuer à la santé et le bien-être des gens en fournissant des aliments sains et d’autres biens et services » et à « encourager la justice économique et sociale". La Co-op a participé à de nombreux boycotts nationaux et locaux, y compris ceux contre la Norvège pour les pratiques de chasse à la baleine et du Colorado pour la législation anti-gay. En 2010, le conseil d’administration a voté à la majorité de ses membres de ne plus vendre de produits israéliens, en conformité avec l’appel lancé par la société civile palestinienne en 2005. Le boycott exhorte Israël à se conformer au droit international, mettre fin à son occupation, à respecter les droits des réfugiés.
Cette loi de l’Etat de Washington, qui s’appuie sur la constitution américaine, punit tous ceux qui essaient de restreindre la liberté d’expression en entraînant des citoyens dans des batailles juridiques coûteuses, de manière indue.
Les 16 personnes poursuivies en justice sont d’anciens et actuels membres du conseil d’administration des deux magasins américains CO-OP d’Olympia, spécialisés dans la vente de produits naturels et écologiques. Ils ont voté en juillet 2010 de boycotter les produits israéliens et donc de ne plus en proposer à leurs clients "jusqu’à ce qu’Israël permette aux Palestiniens de bénéficier de droits égaux sur le plan civil et humain" .
Le juge Thomas McPhee n’a pas encore annoncé le montant des frais d’avocats que devront payer les 5 sionistes parties civiles à la défense, en plus des dommages.
« Cette décision a des implications très importantes. Elle envoie un message à ceux qui essaient de faire taire le soutien aux droits humains palestiniens par diverses méthodes d’intimidation" a déclaré Rochelle Gause, l’un des avocats de la défense.
*La Food Co-op Olympia, fondée en 1976, est une société à but non lucratif ayant pour mission de « contribuer à la santé et le bien-être des gens en fournissant des aliments sains et d’autres biens et services » et à « encourager la justice économique et sociale". La Co-op a participé à de nombreux boycotts nationaux et locaux, y compris ceux contre la Norvège pour les pratiques de chasse à la baleine et du Colorado pour la législation anti-gay. En 2010, le conseil d’administration a voté à la majorité de ses membres de ne plus vendre de produits israéliens, en conformité avec l’appel lancé par la société civile palestinienne en 2005. Le boycott exhorte Israël à se conformer au droit international, mettre fin à son occupation, à respecter les droits des réfugiés.
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